Lorsque Magali, Yoann et leurs enfants arrivent, nous les accueillons autour du feu. Dans la foulée Fabrice débute sa présentation de l’association et de l’activité du jour.
Alain enchaîne avec quelques explications et démonstrations techniques.
Chaque participant est invité à se familiariser avec le maniement du système de géolocalisationde son téléphone.
Durant la présentation, Benjamin et ses deux enfants arrivent à leur tour.
Cinq groupes sont formés en faisant en sorte qu’une personne de chaque groupe manipule aisément son système de géolocalisation.
Je reste à la cabane pour alimenter le feu et recevoir d’éventuels nouveaux venus.
Personne ne vient hélas s’ajouter à la liste, mais au retour des chasseurs vers midi, le feu est prêt pour y glisser saucisses et saucissons.
Dégainant de son sac quelques dives bouteilles pour l’apéritif, Fabrice invite chaque groupe à faire état de sa chasse.
Il ressort de cette expérience que les participants ont passé un beau moment en forêt.
Les arbres recensés (Ø ≥ 60 cm) sont essentiellement des sapins blancs et des épicéas.
Quelques hêtres et un pin noir d’Autriche complètent la liste.
Pour donner suite à cette première chasse aux arbres, Sonja et moi-même sommes allés inventorier les arbres repérés par les différents groupes.
En lieu et place du lundi 13, nous sommes partis faire le plein de forêt le mardi 14 juin.
Alain met à notre disposition une tablette pourvue d’un système de géolocalisation performant.
Excepté quelques trébuchements dans les ronces entre autres, notre tâche se déroule sans encouble.
Pour une prochaine chasse, nous proposons d’enrubanner les arbres un peu plus haut. Cela procurera davantage de visibilité.
Nous constatons également l’importance des inscriptions portées sur le plan; emplacement approximatif et numéro correspondant à chaque arbre repéré.
L’arbre identifié, la tablette nous permet d’inscrire directement son emplacement (latitude et longitude) sur la carte. Différentes informations telles qu’essence,
diamètre et remarques sont liées à chaque point.
Une photographie est également jointe. Nous tentons de photographier une particularité de l’arbre ou du contexte (rocher, souche, chemin, etc.)
Pour une prochaine chasse, il faudra harmoniser les unités de latitude et longitude entre les téléphones mobiles et la tablette.Habitué au système sexagésimal en degrés, minutes et secondes, il a ma préférence. Dans le cas présent, les données portées sur les plans sont sexagésimales et le système de la tablette (X,Y et Z) décimal …
Nous ne sommes pas parvenus à le modifier …
Merci aux chasseurs pour leur travail. Attention toutefois à lire la carte dans le bon sens …
Il ressort de cette promenade en forêt la très faible présence de gros feuillus.
Exceptés quelques rares hêtres de plus de soixante centimètres de diamètre, nous n’avons hélas croisé aucune autre essence de taille remarquable.
Sylvian et son groupe ont toutefois parlé d’un beau merisier …
Par ailleurs, le type d’exploitation des forêts favorise le développement des ronces.
Ces plantes étouffent la végétation et procurent parfois quelques difficultés à se déplacer. La clématite sauvage est également en phase d’expansion …
En résumé, Sonja et moi-même pensons que cette chasse aux arbres met en lumière la diminution ou l’absence de grands arbres dans la forêt, exceptés quelques résineux.Cette activité corrobore le sentiment initial des membres de notre association.
L’idée de « chasse aux arbres » lancée par Sylvian constitue une première base de discussion. Les informations engrangées donnent un élan à notre association.
Dans l’optique de mener une action citoyenne embrassant les forêts, Philodendron prend racine.